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Lundi 2 avril 2012 Aujourd’hui, c’était le grand jour car nous partions
aux Salles sur Verdon pour cinq jours.
Il y avait une foule de parents et d’élèves qui attendait devant l’école
que le bus arrive. Nous sommes partis à neuf heures cinq. Nos guitaristes
Coline et Lucas nous ont bercés pendant le trajet. Malheureusement cela n’a pas
empêché Lucie, Cléa et Emie de vomir. A l’arrivée, nous avons découvert les
animatrices qui allaient nous accompagner pendant ces cinq jours. Elles
s’appelaient Camille, Fiona et Marion. Quand nous sommes entrés dans nos
chambres, nous nous sommes précipités vers les fenêtres pour admirer
l’incroyable vue sur le lac de Sainte-Croix. On trouvait que nos chambres
étaient spacieuses et jolies. Nous nous sommes regroupés en cercle dans le
jardin pour se présenter et écouter les règles de vie de l’auberge. Juste après
nous être lavés les mains, nos bouches ont savouré un succulent repas : des
œufs à la mayo, du bœuf Bourguignon avec de la purée et un cornet à la vanille
et au chocolat. Après manger, nous avons terminé de ranger nos affaires puis
nous avons préparé nos sacs pour la sortie. On nous a prévenus que nous
n’irions pas à Sainte-Croix voir les habitants de l’ancien village des Salles.
A la place, on a visité une partie du nouveau village dont un lavoir qui a été
récupéré dans l’ancien village et qui date de 1851. Vingt minutes plus tard,
nous sommes descendus sur une plage située sur la rive gauche du lac. Nous
avons construit des maquettes représentant les gorges du Verdon, la vallée et
le barrage. Pour faire ça, nous utilisions des pelles, des râteaux et des
bâtons pour creuser le sable. Pour voir si nos barrages étaient résistants, nous
avons versé de l’eau au début des gorges. Les groupes qui ont bien réussi
devaient voir apparaître l’île de Costebelle. A 17h, nous sommes rentrés à
l’auberge pour goûter des barquettes à l’abricot et à la fraise et pour boire
un chocolat chaud. Comme Solveig n’aimait pas le chocolat chaud, on lui a
proposé du sirop de cassis mais elle a refusé : « Qu’elle est
difficile ! ». Finalement, elle a accepté un verre d’eau !
Anne-Sophie, Yohan, Jérémy, Laura, Joan et Coline
Mardi 3 avril 2012
Dès
6h35, l’alarme incendie de l’auberge s’est déclenchée et a fait un
vacarme pas possible. Tout le monde est sorti en paniquant dans le
couloir. Heureusement que ce n’était qu’une fausse alerte. Nous sommes
remontés dans nos chambres pour finir notre nuit. Dès le lever du
soleil, nous avons pris le petit-déjeuner avec nos copains et copines.
Il y en avait pour tous les goûts. Nous sommes allés à Aiguines pour
observer un magnifique paysage vu d’un belvédère, avec un soleil
éblouissant. On voyait le lac, l’île de Costebelle, un étrange château
très coloré, le plateau de Valensole, le confluent de la Maïre. Un
crayon, notre cahier spécial « Classe Verdon » et nos yeux nous ont
servi à reproduire cette vue. Le car nous a déposés au début d’un
sentier de terre pour faire de la randonnée. Peu après avoir
commencé, nous nous sommes arrêtés pour ramasser des fossiles de
mollusques ressemblant à des noyaux de cerises. Juste après avoir
pique-niqué (salade de tomates, mozzarella, sanchwiches au
jambon/saucisson, Babibel et compote), Marion, notre animatrice
scientifique, nous a demandé d’aller chercher des cailloux de plusieurs
tailles pour construire une maquette de colline pour comprendre le
fonctionnement d’une source. A peine repartis sur le sentier que
Samuel, pour une fois, était très galant : il s’amusait à porter les
sacs des filles. Emie, comme d’habitude, pratiquait son occupation
préférée : « pipeletter ». Notre camarade Cléa ne se sentait pas très
bien : il lui est même arrivé de vomir. Dès qu’elle allait mieux, elle
courait après Damien pour le taquiner. Comme prévu, nous sommes arrivés
à proximité d’une ferme en ruine. Marion nous a expliqué comment les
anciens propriétaires de ce bâtiment faisaient pour
récupérer l’eau de la pluie. Dimitri nous a donné la permission d’aller
nous défouler pendant quinze minutes avant de reprendre la route. Nous
avons présenté notre haka à nos animatrices. Notre grincheux Lucas
n’avait pas envie de se joindre à nous. Dans le bus, beaucoup d’entre
nous se sont éclatés en écoutant de la musique, surtout Louis qui
dansait comme un fou ! De retour à notre hôtel, nous étions épuisés.
Marie-Camille, Franck, Laurena, Lucas, Louis et Cléa
Mercredi 4 avril 2012
En
se regroupant dans les escaliers, Arno nous a appris que pendant la
nuit, Joan avait rampé jusqu’à la porte car il était somnambule. Après
notre petit-déjeuner, nous avons chanté « Joyeux anniversaire » à Lucie
en plusieurs langues. Ensuite, nous sommes allés dans nos chambres pour
préparer nos bottes de pluie car nous devions aller à la Maïre pour
pêcher des invertébrés. Comme il pleuvait encore, nous n’étions pas
sûrs de pouvoir y aller. Finalement, le ciel s’est éclairci donc on a
pu effectuer la sortie prévue. Nous devions remplir une bassine d’eau
pour y accueillir les larves qu’on a attrapées avec des passoires. On a
trouvé plusieurs larves d’éphémères rondes et plates, de perles et de
tricoptères à fourreau. Cela voulait dire que l’eau était de très bonne
qualité. On a aussi vu des gammares, des sangsues et des larves de
chironomes. A la fin de cette activité, presque tout le monde avait de
la boue sur ses bottes et quelques-uns sur leur K-way. En passant en
bus sur le pont, nous avons pu admirer les impressionnantes gorges du
Verdon. Nous avons mangé notre pique-nique à l’auberge car il pleuvait.
Certains n’ont pas apprécié les carottes râpées et les cuisses de
poulets froids. Après le brossage de dents, nous avons repris le bus
pour aller à la mairie de Sainte-Croix. On y a rencontré Lily et
Yvonne, d’anciennes villageoises du village détruit. Laurena a posé la
question suivante : « Qu’avez-vous ressenti quand on vous a annoncé que
vous deviez abandonner votre ferme natale ? » Lily a répondu que ça a
été très dur, surtout pour ses parents. Une demi-heure après, nous
avons changé de salle pour admirer des photos représentant la vallée
avant la construction du barrage. On se trouvait dans l’ancienne école
où allaient Lily et Yvonne quand elles étaient petites. Après avoir
pris une photo collective, Lily nous a récité deux poésies qu’elle a
écrites. Elle était très émue. En rentrant à l’auberge, Yohan, à cause
des virages, n’a pas pu tenir le coup comme il l’avait fait à l’aller :
il a vomi. Au fond du bus, il y avait une bonne ambiance : Dimitri nous
a raconté une blague que voici : « M. et Mme Fique ont une fille.
Comment s’appelle-t-elle ? Nous lui avons répondu que c’était trop
facile et nous avons crié en chœur que c’était Mani !
Damien, Kaïs, Solveig, Léana et Mani
Jeudi 5 avril 2012
Hier soir, au repas, nous avons
eu un dessert spécial « Anniversaire de Lucie » car elle fêtait ses
neuf ans. C’étaient des choux à la crème pâtissière. Quelques minutes plus
tard, Dimitri a emmené Lucie à la cabine téléphonique pour qu’elle puisse
téléphoner à ses parents. A 7h15, Dimitri était très surpris de voir que des
élèves étaient déjà réveillés. Emie et Léana étaient en train de jouer aux
cartes dans leur lit. En arrivant à Quinson, nous avons rencontré un employé d’EDF
nommé Frédéric qui nous a prêté des casques pour pouvoir entrer dans un tunnel
qui nous conduisait sur le barrage. Nous étions vraiment surpris de voir la
différence de profondeur d’eau qu’il y avait de chaque côté de ce grand mur. Ce
barrage, contrairement à celui de Sainte-Croix, était deux fois plus petit. Une
demi-heure après, nous sommes allés visiter l’usine hydro-électrique et là,
nous avons appris que la turbine que l’eau faisait tourner pesait environ
vingt-quatre tonnes. Certains élèves s’amusaient à essayer de la faire tourner
avec leurs mains mais en vain. Dans cette centrale, il y avait une grosse
machine qui faisait beaucoup de bruit. En sortant, l’employé d’EDF nous a expliqué
qu’il ne fallait jamais dépasser les bouées de sécurité qui se trouvaient dans
le lac. Une fois repartis, le chauffeur du bus a eu quelques difficultés à
passer dans une ruelle d’un petit village nommé Baudinard. En arrivant au
sentier des Charbonnières, Samuel n’avait pas du tout bonne mine. Une
charbonnière, c’est une sorte de petite cabane en métal dans laquelle on
fabriquait du charbon. Nous avons pique-niqué sur place : au menu, il y
avait de la salade de riz avec du rôti de dinde qui a eu du succès. L’après-midi,
nous sommes allés randonner jusqu’à un belvédère qui nous donnait une superbe
vue sur le barrage de Sainte-Croix. On y voyait aussi les basses gorges et le
grand pont qui traverse la retenue d’eau. Sur le chemin du retour, de la pluie
est tombée sur nos têtes. Dans le bus, personne n’a vomi : quel exploit !
A l’auberge, l’équipe de journaliste du jour est allée dans la chambre de
Dimitri pour écrire fameux journal que voilà.
Arno, Axel, Emie, Jean-Christophe, Lucie et Sandra
Soirée du jeudi 5 et matinée du vendredi 6 avril 2012
Après
avoir mangé, nous avons révisé en secret les codes pour pouvoir
accéder à la boum. La boum a commencé avec les bonbons sur une table et
les danseurs sur une table qui est nommée le sol. A la fête, il y avait
plus de garçons que de filles qui ont dansé. Oh non ! Les bonbons ne
sont plus là ! Je me suis demandée ce qu’il s’était passé : soit ce
sont des extraterrestres qui les ont embarqués dans leur vaisseaux
spatiaux, ou soit ce sont les grandes personnes qui ont
mangé tous les bombecs. Vous auriez préféré avec ou sans ? Je vous
écoute cher public… Il y avait un mec qui me draguait et qui draguait
aussi Laurena. Laulau en avait mare alors elle n’a pas fait le battle
car ça l’agassait. Au combat, Lucas nous avait fait un équilibre
en levant une main et l’autre main restait par terre. « Wow !
Trop fort le castor ! » Je ne savais pas quoi lui dire alors, je ne lui
ai rien dit, tout simplement. Après, nous avons fait trois queues pour
faire un défilé, où l’on devait faire une pause, et on a dû repartir
sur le côté en marchant. A un moment, je me suis demandée comment j’ai
fait l’équilibre, même que j’ai failli revenir en marchant sur les
mains. Le lendemain, j’ai mangé trois bols de céréales (que j’appelais
des crottes de lapins). Puis on se préparait, c'est-à-dire se brosser
les dents, s’habiller comme les animatrices nous l’ont dit. Nous avons
aussi préparé les valises. C’était un peu dur car nous oublions des
choses par-ci par-là mais bon, on s’en est sorti. Nous sommes montés
dans le car mais avant, on a attendu dehors avec Dimitri parce
qu’il y en avait qui achetaient des souvenirs, puis tout le monde est
monté dans le bus. Nous avons dit « Bye les animatrices ! » et moi «
Salut le dragueur ! ». En arrivant à Varages, seule Sandra avait vomi.
C’était un miracle car il y avait de nombreux vomito-sensibles. A plus
les amis ! Je donne la parole à Samuel.
Solveig
Vendredi 6 avril après-midi 2012
Bonjour
les malades en car ! Pour débuter la journée, nous avons fait de la
spéléologie. Casques, lumières, combinaisons, et nous voilà prêts pour
un voyage dans une grotte. Avant d’atteindre la grotte, nous avons dû
passer par un cours d’eau, puis remonter une pente. Ensuite, nous
étions arrivés devant la grotte. Je me demandais où se trouvait
l’entrée. « C’est dans ça qu’on va rentrer ? MAIS C’EST TOUT PETIT ! »
Enfin dans la grotte, nous avons exploré les magnifiques stalactites.
Ensuite, nous sommes allés dans un minuscule trou, qui faisait quelques
centimètres… euh non…, quelques millimètres. C’était riquiqui comme
Lucie, et Dimitri a eu beaucoup de mal à passer dans le trou. Ensuite,
nous avons vu des chauves-souris et Lucas, avec je ne sais plus quoi,
leur a fait peur et elles se sont envolées. Elles ne se sont même pas
cognées ! Comment ont-elles fait ? Elles envoient des ultrasons pour
attraper leurs proies, et aussi pour se repérer dans le noir. Peu
après, nous sommes sortis et en même temps, on a dû faire un jeu. Le
jeu, c’était de sortir sans lumière, et moi, j’ai tenu Damien. Après
s’être transformés en spéléologue, nous nous sommes transformés en
lavandières. Nous avons dû faire des groupes de deux ou de trois. Moi,
j’étais avec Louis et Kaïs. Je brossais, Kaïs mettait le savon, et
enfin Louis rinçait. « C’était trop bien, mais pas pour les vraies
lavandières, au revoir ! Et j’espère que mon texte vous a plu. Bye ! »
Samuel
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